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La méthode du docteur Thomas Gordon repose sur trois piliers : l’écoute active, l’affirmation de soi et la résolution de conflit sans perdant. Pour pouvoir mettre en place ces trois préceptes, c’est d’abord un ensemble de notions qu’il faut intégrer. Parmi celles-ci, nous devons apprendre à détecter les obstacles à la communication qui existent entre l’enfant et nous, adulte.
Le docteur Gordon a isolé douze cas symptomatiques qui abiment le lien avec l’enfant, à cause d’une écoute déficiente et d’une réponse qui vient comme un réflexe, sans présager des répercussions sur lui. Nous nous reconnaîtrons probablement quelque part dans cette liste car ce sont des actes intuitifs. En voici la liste :
1. Commander
Il n’est jamais bon d’établir un rapport de force, même si nous sommes convaincus d’avoir raison. Donner des ordres de manière péremptoire provoque au choix de la peur ou de la révolte.
2. Menacer
La menace ou le chantage ne font qu’induire de la peur et de la rancœur. Or, la colère est mauvaise conseillère donc il ne sert à rien de tester les limites de notre enfant.
3. Moraliser et faire la leçon
Jouer sur la corde sensible et insinuer un sentiment de culpabilité fait perdre confiance à l’enfant. Il ne faut jamais non plus lui donner l’impression qu’il est forcément toujours fautif.
4. Conseiller
Avant d’asséner des conseils, il faut avoir écouté pour identifier le problème et la solution qui va avec. Sinon, le conseil risque d’être à côté de la plaque en donnant au passage le sentiment à l’enfant qu’on le considère comme incapable de résoudre lui-même une situation.
5. Rationaliser
A chacun sa logique et, en exposant la nôtre comme la seule valable, nous développons chez notre enfant une perte de confiance et un sentiment d’infériorité. Si sa logique à lui est différente, nous induisons qu’elle est mauvaise, qu’il a tort et que nous avons raison. Il risque de se juger incompétent.
6. Critiquer
Que de progrès ne ferait-on pas si on arrêtait de juger ? C’est un réflexe qu’il faut apprendre à maîtriser car blâmer conduit immanquablement à une perte de confiance totale et un sentiment d’incompétence crasse. L’enfant pourrait se refermer sur lui-même et devenir passif pour couper court à toute critique.
7. Ridiculiser
Humilier quelqu’un, quel que soit son âge, est dévastateur et c’est bien sûr encore pire chez l’enfant. Il n’en ressort que de l’amertume et un fort sentiment d’infériorité qui détruit l’estime de soi.
8. Interpréter
Psychanalyser sans avoir écouté préalablement peut conduire à un diagnostic totalement erroné. L’enfant se sent incompris et développe des blocages qui le font se replier sur lui-même.
9. Complimenter
Flatter dans le but d’obtenir une contrepartie amène l’enfant à développer un sentiment de suspicion. Un compliment doit toujours être sincère et gratuit pour conserver toute sa valeur.
10. Consoler
Rassurer a ses limites car c’est souvent l’expression de la propre impuissance des parents qui renvoient à l’enfant une image négative. Il se sent incompris car on considère d’emblée qu’il est incapable de gérer seul ses problèmes.
11. Questionner
Il est toujours bon de s’intéresser à notre enfant mais les questions ne doivent pas s’enchaîner au rythme d’une mitraillette sinon, il va au contraire croire que vous l’interrogez mécaniquement, sans vraiment vous soucier de ses réponses. Elles ne doivent pas non plus être inquisitrices. Elles ne doivent pas satisfaire notre curiosité de parents. Elles doivent seulement l’aider à avoir les idées plus claires.
12. Esquiver et blaguer
Il y a un temps pour la blague, mais ce n’est pas le même que celui de l’écoute. Il faut parfois affronter les situations et l’esquive envoie un mauvais message que l’enfant peut interpréter en pensant que son problème est banal et insignifiant et qu’il n’est pas pris au sérieux.
En ayant bien en tête ces douze points, nous ne tomberons plus dans le piège de la réponse réflexe, un peu rouleau compresseur, et la communication avec notre enfant s’en trouvera forcément améliorée.
Pour aller plus loin, il existe des formations :
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Et les livres de Thomas Gordon
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Et vous, quels sont les freins à la communication que vous utilisez le plus ?