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Et l’autonomie dans tout ça ?

Autonomie

Nous avons posé 13 questions phares à Brigitte Cassette sur l’éducation nouvelle. Cette vidéo est l’avant-dernière de la série.

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PARENTS HEUREUX ENFANTS HEUREUX : Dans les premières années quand on a un enfant, ça peut être assez fatigant, difficile, pour le sommeil notamment. Et parfois on se dit  » mon enfant dormait seul dans sa chambre et puis là il a 10 mois, il a 9 mois, il commence à pleurer, il ne veut plus dormir tout seul dans sa chambre ! Est-ce qu’on peut le rattacher à ce que tu viens de dire ? C’est pas parce que quelque-chose nous paraît juste à un instant t, ce n’est pas parce que c’est juste à cet instant là, que le lendemain l’enfant n’a pas un besoin à nourrir et c’est vraiment important pour lui en plus.

BRIGITTE CASSETTE : Tout à fait et c’est quelque chose qui est général. Dans le fonctionnement de l’enfant et dans sa structure du cerveau il y a plein de moments où il saura faire des choses et finalement il ne va plus savoir. Parce que la progression du cerveau n’est pas linéaire, elle est en dents de scie : il y a des avancées, il y a des reculs. Il y a des structures des liaisons neuronales qui se font et qui se défont donc il savait faire et il ne sait plus faire.

PARENTS HEUREUX ENFANTS HEUREUX : En tant que parents, on a souvent un peu l’obsession de l’objectif et l’objectif c’est souvent l’autonomie. On est là, à faire la course à ce que l’enfant soit propre, à faire la course à ce qu’il dorme tout seul, à faire la course à ce qu’il dorme sans faire de cauchemars etc.. J’ai l’impression que cette vision est une vision d’adulte qui est liée à une sorte de compétition alors que si on regarde le besoin de l’enfant et qu’on comprend ce besoin là on ne peut plus trop raisonner comme ça.

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BRIGITTE CASSETTE : Le terme autonomie c’est un terme qui est fort piégeant parce que « autonomie » ça veut dire « fonctionner selon ses propres règles ». On veut l’autonomie de l’enfant mais on ne veut pas qu’il fonctionne selon ses propres règles…Et donc en fait en pensant construire l’autonomie de l’enfant on est train de faire souvent l’inverse. Le mieux est de laisser l’enfant aller selon son rythme, aller selon ses propres lois, ses propres règles et, de ce fait là, le laisser évoluer comme il veut, à la vitesse où il veut et ça c’est vraiment l’autonomie c’est donc qu’il va fonctionner selon ses propres règles, selon sa propre croissance, sa propre progression et ça c’est vraiment l’autonomie. C’est à dire qu’ accepter que mon enfant pour l’instant, effectivement, il y a des choses qu’il ne fait pas alors qu’il aurait dû les faire  » à son âge  » mais c’est le meilleur moyen pour moi d’être sûr que mon enfant est autonome et justement il ne les fait pas à l’âge où il faut, il les fera à son rythme… en enlevant tout trouble psychologique ou de déséquilibre bien sûr. Mais j’observe mon enfant : je vois bien qu’il est équilibré, que tout va bien ; mais il suit son rythme.

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