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Interview Thomas d’Ansembourg, formateur en Communication Non-Violente

Thomas d'Ansembourg

Thomas d’Ansembourg a été avocat, conseiller juridique et animateur d’une association pour jeunes en difficulté. Devenu psychothérapeute et formateur en Communication Non-Violente (CNV), il propose depuis 1994 un travail de connaissance et de pacification de soi permettant de déjouer les pièges de l’égo, de s’aligner sur son élan de vie propre et de mettre ses talents au service de la communauté :

« Nous avons un choix fondamental dans l’existence : être heureux ou avoir raison »

Il a été formé à la méthode de communication non violente (CNV) par son fondateur Marshall Rosemberg (docteur en psychologie) et anime des conférences et des sessions de formation en Europe, au Québec et au Maroc.

Il est l’auteur de plusieurs best-sellers traduits dans plus de 20 langues : « Cessez d’être gentil, soyez vrai », « Etre heureux ce n’est pas nécessairement confortable », « Du je au nous »..

J’ai eu la chance d’interviewer Thomas et de lui poser des questions sur son parcours et sur le thème de l’éducation.

Vous trouverez ci-dessous la vidéo, le podcast de cette vidéo et la transcription de l’interview.

Vous pouvez écouter le podcast en cliquant sur le bouton play ou télécharger le MP3 en cliquant sur ce lien.

Si vous souhaitez en savoir plus sur Thomas d’Ansembourg, je vous invite à consulter son site en cliquant ici. Vous y trouverez notamment du contenu audio, vidéo, les dates de ses conférences et séminaires.

Vous pouvez aussi consulter ici ma chronique sur son livre « cessez d’être gentil, soyez vrai » (version illustrée).

Ses livres sur Amazon :

PARENTS HEUREUX ENFANTS HEUREUX : Thomas d’Ansembourg, bonjour vous avez un parcours particulier. Vous êtes avocat, conférencier international, psychothérapeute et aussi auteur de livres qui ont fait le tour de la planète: cessez d’être gentil soyez vrai, être heureux ce n’est pas nécessairement confortable.

THOMAS D’ANSEMBOURG : Oui, j’ai aussi écrit un livre  qui s’appelle « Du je au nous » et qui développe la notion d’intériorité citoyenne : le fait de développer une vie intérieure sert à notre vie communautaire.

PARENTS HEUREUX ENFANTS HEUREUX : Vous étiez avocat, je suppose que ce changement de vie, passer d’avocat à psychothérapeute vous a incité à briser des chaines. Quelles ont été les plus difficile à briser?

THOMAS D’ANSEMBOURG : Sans doute ce qui a été le plus difficile à accepter c’est que je m’ennuyais dans mon métier, que j’avais fait des études pour ça, que c’était la carrière que j’avais choisie, que ça se passait plutôt bien et qu’en dépit de ça, je n’étais pas heureux, je n’étais pas épanoui, je n’étais pas joyeux, j’étais plutôt tendu, un peu morose et pendant longtemps j’ai nié ça, en me disant « ce n’est pas grave, je fais ce que j’ai choisi de faire, je suis formé pour ça , tout va bien, en plus je gagne ma vie » . J’ai nié mon besoin de changement, d’ouverture, de créativité, de faire des choses utiles qui ont du sens  en tous cas qui ont plus de sens à mes yeux et puis à un moment, j’ai accepté de me remettre en question, en disant que j’ai besoin d’accepter que ce que je fais ne me plaît pas. J’ai besoin de cesser d’être gentil avec moi-même et d’être vrai et de reconnaître que j’avais besoin de changement.

Ce qui m’a bien aidé, comme je n’ai pas changé de vie d’un coup, au contraire ça m’a pris plusieurs années de transition, j’ai mis mon métier de juriste dans la case alimentaire, je vais gagner ma vie avec ça mais  je vais chercher autre chose, je me suis occupé de jeunes de la rue pendant une dizaine d’ années en bénévolat. C’était une activité pour aider les jeunes pris dans la drogue, dans la violence, à mieux se connaître, à se transformer, à s’ouvrir et ça ça m’a passionné, ça a été un vrai déclic, je me suis dit, j’ai envie de m’occuper d’humains je ne savais pas encore que j’avais envie de  devenir psychothérapeute, ça s’est clarifié petit à petit que j’avais envie de mieux connaître l’humain là dedans pour pouvoir mieux comprendre l’humain là devant. J’ai mesuré les limites de ma bonne éducation gentille pour comprendre les autres. Je ne comprenais pas bien les autres, je  pouvais leur donner des conseils, chercher des solutions, leur dire ce qu’il faut faire mais je ne savais pas les écouter. J’ai dû apprendre à écouter l’humain, en commençant par moi.

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PARENTS HEUREUX ENFANTS HEUREUX : C’est là que vous en êtes venu à la Communication non-violente (CNV)?

THOMAS D’ANSEMBOURG : oui en me formant.  Très vite en thérapie j’ai réalisé que je voulais devenir thérapeute et parmi les formations que j’ai suivies il y a l’approche de la Communication non-violente (CNV) qui a été pour moi décisive.

PARENTS HEUREUX ENFANTS HEUREUX : un mot de la Communication non-violente (CNV), qu’est-ce que c’est ? Quels sont les apports ?

THOMAS D’ANSEMBOURG : la communication non-violente est basée sur la conscience que tout être humain cherche à satisfaire ses besoins, que lorsque ses besoins profonds sont satisfaits, il est heureux il est nourri, il est généreux. Lorsque ses besoins ne sont pas satisfaits, il peut être amer et devenir violent. Et donc la violence est l’expression non pas de notre nature mais de la frustration de notre nature d’où l’intérêt à apprendre à  bien connaître notre nature, connaître nos besoins pour pouvoir en prendre soin d’une manière qui tienne compte des besoins des autres. Beaucoup de violence naît aussi du fait que nous n’avons pas de respect et d’attention pour les besoins des autres, nous nous imposons et ça vient du fait que nous avons peur de perdre, de ne pas être considéré  de ne pas être écouté et j’observe dans mon travail d’enseignement de la Communication non-violente (CNV) que plus nous apprenons à nous respecter, à nous reconnaître, à nous pacifier, plus notre attitude devient pacifiante, respectueuse de l’autre et attentive à l’autre, donc il y a un vrai bénéfice citoyen, on revient à cette notion, à avoir développé un peu d’intériorité, de discernement et ça s’apprend petit à petit.

PARENTS HEUREUX ENFANTS HEUREUX : on se forme à la Communication non-violente (CNV) ?

THOMAS D’ANSEMBOURG : oui on se forme ça s’apprend comme une langue étrangère. Quand vous avez envie d’apprendre une nouvelle langue pour avoir un peu plus d’aisance dans un nouveau domaine vous n’allez pas apprendre en une après-midi ni en 2 jours mais si vous faites 15 jours de pratique d’une nouvelle langue, vous aurez assez d’aisance pour comprendre les gens, appréhender la culture, et c’est ça l’idée, nous pouvons apprendre à communiquer de façon non violente avec soi d’abord , la 1ère personne avec laquelle nous entretenons  souvent un rapport de violence subtile, de jugement, de critique, de déni, c’est nous. La première personne avec qui nous avons besoin d’apprendre à résoudre les conflits, c’est nous, souvent il y a des tensions, des parties de nous qui sont en opposition, nous avons besoin d’apprendre à réconcilier ça et tout ce travail fait sur soi est au bénéfice de la qualité de la relation avec l’autre. Nous allons développer de l’écoute, de l’empathie, de la capacité d’entendre l’autre et ce sont des enjeux qui manquent beaucoup dans nos rapports, particulièrement dans nos rapports parent-enfant. Nous croyons écouter mais nous ne savons pas écouter.

PARENTS HEUREUX ENFANTS HEUREUX : la Communication non-violente (CNV) on se forme, on apprend, c’est comme une autre langue, Est-ce qu’on a besoin de piqûre de rappel de temps en temps car on vit dans un monde violent ou est-ce que c’est comme le vélo, ça ne s’oublie pas une fois qu’on l’a appris ?

THOMAS D’ANSEMBOURG : je pense que ça ne s’oublie pas une fois qu’on l’a réellement appris et intégré. Une fois qu’on a bien maîtrisé un vélo, je pense qu’on ne l’oublie pas, mais au début, ça demande un peu de pratique effectivement et comme tout apprentissage ce n’est pas nécessairement confortable. Nous sommes prêts à faire toute sorte d’apprentissage dans la vie, à  conduire une voiture, à apprendre Internet, à apprendre une langue, apprendre un sport, du tennis, du foot, du ski et pour ça on consacrera du temps, de l’énergie, de l’attention, du discernement, on va apprendre nos erreurs, on va se remettre en question,  on va peut-être prendre de l’accompagnement, un prof, un cours, on va consacrer un peu de budget, pour toutes ces choses c’est évident qu’on va se mettre dans un processus d’apprentissage. Curieusement pour la communication avec soi, avec les autres et avec la vie on espère que ça tombe tout seul, sans effort, je propose de voir que développer une meilleure communication avec soi et avec les autres, c’est un apprentissage pas forcément confortable, mais est-ce qu’il y a quelque chose de plus précieux que ça ? Je ne le pense pas. Depuis 20 ans que j’accompagne les personnes dans les cycles et saisons de l’existence, je crois que notre rêve profond est d’avoir des relations vraies, fécondes, profondes et fluides. Ces 4 enjeux ne vont pas tomber du ciel si je n’ai pas appris comment je fonctionne, quelles sont mes habitudes, qu’est ce qui m’empêche cette communication fluide, en quoi est-ce que moi-même je cause la bisbrouille avec l’autre et comment l’autre fonctionne ? Comment je peux l’écouter au bon endroit, pas dans la surface, la  partie émergée de l’iceberg, mais dans le fond ? Cette capacité d’écoute. Personnellement j’ai pu voir que j’ai pu le développer  en quelques semaines parce que j’avais les clés et les gens qui viennent faire les formations réalisent combien ils ne s’écoutent pas d’abord eux, ils se blindent, ils se guident juste par le cerveau logico-mathématique mais pas par l’intuition, la sensibilité. Ils n’écoutent pas les autres, ils leur donnent des conseils, des solutions, mais ça ce n’est pas de l’écoute. Et ainsi, je vois qu’améliorer les capacités d’écoute c’est transformer significativement la relation à soi et à l’autre.

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PARENTS HEUREUX ENFANTS HEUREUX : ce n’est pas confortable mais ça vaut le coup pour avoir des relations authentiques

THOMAS D’ANSEMBOURG : absolument, je pense qu’aujourd’hui c’est même un enjeu citoyen. Je  rêve d’un monde où tous les jeunes qui vont à l’école pourront à coter de lire, écrire, calculer qui sont 3 piliers fondamentaux, apprendre la connaissance de soi, apprendre à savoir qui je suis, comment je me sens,  comment je gère mes émotions. Quand des frustrations s’accumulent, quand des joies sont affétées , en sorte de savoir non seulement  sentir que ces joies là me renseignent vers quoi je veux aller, j’oriente ma vie vers ça mais également ces frustrations m’indiquent qu’il est peut-être temps que je mette quelque chose en place pour transformer ce que je n’aime pas, ce que je n’aime plus avant que les frustrations soient telles que je les fasse payer à l’autre par l’agression, la violence et je pense que c’est un processus citoyen qui devrait être remboursé par la sécurité sociale.

PARENTS HEUREUX ENFANTS HEUREUX : un exemple concret de communication non-violente appliqué avec vos enfants

THOMAS D’ANSEMBOURG : quand mes enfants sont partis à l’école, à la crèche ça allait encore, mais quand l’école est devenue un peu plus austère ils m’ont dit : « papa on est assis et on ne joue plus, est-ce que c’est normal ? », moi mes parents m’auraient dit : «  oui c’est normal, tu es à l’école, maintenant tu es un grand garçon et il faut faire comme ça ». Ils m’auraient donné un conseil, ils m’auraient recommandé quelque chose et moi ça ne m’aurait pas réjoui. Moi j’ai tout de suite écouté ça en disant : « tu veux dire que tu aimerais bouger et pas être assis tout le temps », « bien sur moi j’ai besoin de bouger, pas d’être assis tout le temps et j’ai envie de faire les choses moi-même, on me dit tout, et je fais rien, j’ai envie de faire et en faisant j’ai envie de sentir que je peux m’amuser. J’apprends mieux quand je m’amuse. » Quand mon enfant me dit ça je peux re-cautionner ça, je peux reconnaître ça, qu’on a absolument besoin d’être en mouvement, qu’on n’est pas fait pour être assis 6-7h par jour, c’est contre nature et on a besoin de trouver du plaisir et de la jubilation à avancer dans la connaissance. J’ai pu cautionner ça chez mes enfants et les écouter à cet endroit là. Pour moi c’est un exercice de Communication non-violente (CNV) dans l’écoute attentive de ce que l’autre voudrait et c’est encore rare que nous disposions de cette capacité d’écoute. Cela ne résout pas tout parce qu’elles sont dans une école où elles sont assises mais ça m’a permis de leur dire « écoute on a pris une école qui n’est pas trop loin de chez nous, ça te permet d’y aller à pied, je peux t’y conduire. Si c’était plus loin il faudrait prendre un bus, ce serait moins agréable. Il y a des avantages à être là. On n’a pas tout choisi, ni la pédagogie, ni les heures. Cependant, il y a un avantage, est-ce que tu peux le voir ? » Effectivement les enfants ont dit : « oui, c’est agréable, je peux rentrer à midi manger à la maison. » Et ça compense un peu le fait qu’il y a des désagréments.

PARENTS HEUREUX ENFANTS HEUREUX : c’est un choix fait en conscience

THOMAS D’ANSEMBOURG : c’est un choix fait en conscience, exactement, qui comme la plupart de nos choix a des conséquences désagréables.

Ce n’est pas parce qu’il y a des conséquences désagréables que ce n’est pas un choix et ce n’est pas parce que c’est un choix que c’est tout confort. C’est un exercice de lucidité.

PARENTS HEUREUX ENFANTS HEUREUX : est- ce que vous être un parent heureux ?

THOMAS D’ANSEMBOURG : oui certainement que je suis un père heureux. J’ai 3 filles et je suis un époux et un père heureux. J’ai réalisé que l’on peut vivre la relation de façon joyeuse. Je n’ai pas toujours su ça. J’étais un célibataire qui avait peur de l’engagement parce que je trouvais que dès qu’il y avait de l’affect c’était vite difficile, tendu et je me repliais dans ma petite coquille. Mais c’est la pratique de la Communication non-violente (CNV) qui m’a donné la confiance et la conscience que l’on peut créer des rapports humains d’écoute, d’accueil mutuel, de liberté, de sens et que ça nous appartient. On peut apprendre ça et c’est pour ça que je l’enseigne aujourd’hui. J’aimerais tellement  que les êtres humains sachent que les outils comme celui-là, c’est un outil parmi d’autres, existent, et qu’on n’est pas forcé de subir une existence qu’on n’aime pas. On peut transformer son existence beaucoup plus largement que ce qu’on croit.

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PARENTS HEUREUX ENFANTS HEUREUX : 3 conseils aux parents

THOMAS D’ANSEMBOURG : D’habitude je ne donne pas de conseils à moins qu’on me le demande en 3 exemplaires par recommandé parce que je pense que les gens connaissent ce qu’ils auraient besoin de faire.

Conseil 1 : Du temps de présence à soi.

Je recommande chaleureusement comme hygiène de conscience, hygiène relationnelle, exactement comme on se brosse les dents, on se lave les cheveux, on met des vêtements propres, de prendre régulièrement du temps de présence à soi, d’écoute, de discernement, de ce que l’humain en moi est en train de vivre tant dans l’agréable que dans le désagréable, et ce pour pouvoir être centré, être aligné. Si au début, on ne sait pas ce que veut dire s’écouter ça s’apprend. L’approche de la Communication non-violente (CNV) est notamment une approche d’écoute de soi qui permet de se centrer de plus en plus et donc de pouvoir traverser les difficultés et les intempéries parce qu’il y en a dans l’existence, en étant plus posé.

Conseil 2 : Consacrer du temps à l’écoute de l’autre.

Lorsque l’autre arrive, l’enfant mais aussi l’ado et qu’on n’est pas forcément en plein accord, parfois on est bien en désaccord, d’abord commencer par l’écoute, d’abord commencer par reconnaître ce que l’autre voudrait, ce qu’il aimerait et accepter qu’écouter l’autre, reconnaître ce qu’il voudrait ou ce qu’il aimerait ça ne veut pas dire qu’on est d’accord, ça veut dire qu’on reconnaît que cet humain-là devant nous, il a le droit d’exister dans sa différence. L’énorme bénéfice de ça c’est que l’autre quand il se sent bien écouté et bien compris il a tendance à vouloir nous écouter et nous comprendre et on va chercher le point de rencontre qui ne se trouve pas d’un coup, qui demande de la bienveillance et parfois de la patience.

Voila 2 clés, écoute de soi et écoute de l’autre. Cela peut s’instaurer et je recommande de l’instaurer pour avoir des rapports vrais, authentiques et non pas juste un fonctionnement de choses à faire en choses à faire. Beaucoup de jeunes sont malheureux aujourd’hui parce qu’ils manquent de l’être, de la qualité d’être. Ils vont chatter sur Internet, pour se divertir parce que la vraie relation manque à la maison dans l’être ensemble. Je pense que nous pouvons créer l’être ensemble et la joie d’être ensemble.

PARENTS HEUREUX ENFANTS HEUREUX : des projets en cours ?

THOMAS D’ANSEMBOURG : J’ai toujours plusieurs projets en cours, notamment un projet d’écriture. Je vais écrire un livre. Je commence toujours pas faire une conférence, ça me permet d’articuler un propos et voir si les idées que je propose passent, comment les idées que je propose sont accueillies et j’anime une conférence depuis 6 ou 7 ans qui s’appelle « notre façon d’être adulte fait-elle sens et envie pour nos jeunes », autrement dit est-ce qu’en nous voyant vivre, les jeunes se disent « c’est super d’ être adulte c’est cohérent c’est aligné, on vit les valeurs que l’on porte dans un rythme qui est agréable ». J’ai envie d’être adulte ou est-ce que malheureusement pas mal de jeunes se disent « ils sont complètement fous, ils sont dispersés, ils courent comme des fous, je ne veux pas être adulte ».

C’est une question qui vaut la peine d’être posée avec courage et humilité. Ca me permet peut-être de vérifier : « Est-ce que je vis les valeurs que je veux vivre ? Est-ce que ce que je fais a du sens ou pas ? Est-ce que je suis suffisamment inspiré dans ma façon d’être pour être inspirant vis à vis de mes enfants que je sois parent ou enseignant ou simplement être humain ? Est-ce que ma façon d’être a du sens ? » Je voudrais explorer ces enjeux là dans mon livre.

La conférence est disponible sur youtube s’il y a des personnes qui veulent aller la voir. Voila le prochain projet d’ouvrage.

PARENTS HEUREUX ENFANTS HEUREUX : Thomas d’Ansembourg, merci pour ce partage.

THOMAS D’ANSEMBOURG : avec joie

PARENTS HEUREUX ENFANTS HEUREUX : Les liens vous concernant seront sur mon site Parents heureux enfants heureux n’hésitez pas à consulter le  site de Thomas d’Ansembourg et si vous souhaitez vous inscrire à ma newsletter pour recevoir les nouvelles publications, n’hésitez pas.

A très bientôt

« Le développement personnel et spirituel profond est la clé du développement social durable : devant les enjeux d’aujourd’hui, l’intériorité est citoyenne. »
Thomas d’Ansembourg
 Les liens vers d’autres conférences de Thomas d’Ansembourg
Conférence TEDx sur l’Intériorité Citoyenne (18’) : http://www.youtube.com/watch?v=54s64PB0PC4
Conférence « Ré-enchanter le couple » (90’) : http://www.youtube.com/watch?v=SGVqvLkTcT8
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