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Chaque pays à travers le monde accorde une grande importance à la réussite éducative des enfants. Les méthodes varient selon les besoins spécifiques et la culture de chaque société. Le classement PISA (programme international pour le suivi des acquis) des élèves met en évidence les pays qui ont les meilleurs résultats en évaluant des élèves âgés de 15 ans. Cette étude, menée tous les 3 ans par l’OCDE (organisation de coopération et de développement) depuis l’année 2000, met en compétition 72 pays sur 3 domaines de compétences : les sciences, les mathématiques et la compréhension écrite. La dernière enquête, révélée en 2016, conforte aux pays asiatiques et à la Finlande, leurs places de leader dans le domaine, mais d’autres pays ont su tirer leur épingle du jeu.
Quels sont les 8 meilleurs systèmes éducatifs ? Quelles sont les clés d’une telle réussite ?
1. Singapour : les champions des mathématiques
De nos jours, à Singapour, les enfants sont excellents en mathématiques, mais c’était loin d’être le cas dans les années 90. Comment sont-ils parvenus à se hisser à la première place ? Tout simplement en résolvant des problèmes de mathématiques de façon concrète, c’est-à-dire en remplaçant les chiffres, trop abstraits, par des petits objets.
En visualisant et en manipulant, l’enfant assimile mieux le fonctionnement.
Il est également invité à dessiner des petites barres de couleur représentant les données du problème. Une fois que la résolution du problème est comprise de cette manière, l’instituteur passe à l’étape suivante et utilise des dessins plutôt que des objets. Enfin, lorsque chaque concept est assimilé, les symboles mathématiques abstraits sont introduits.
Le travail se fait en groupe et passe d’abord par la parole, pour aider l’enfant à raisonner. De cette façon, ils perçoivent qu’il est permis de se tromper ou de tâtonner, ce qui est très motivant pour les élèves.
Les notions comme l’addition, la multiplication, la fraction sont étudiées en profondeur jusqu’à une parfaite connaissance. En 25 ans, le système éducatif singapourien est passé d’un modèle axé sur la transmission des connaissances à un modèle encourageant la créativité et l’autonomie. Ces changements ont été accompagnés par une formation initiale très poussée des enseignants, dans un institut commun, puis a été renforcée par une formation continue et des évaluations régulières. Très valorisés, les professeurs ont une bonne rémunération, et même une prime pour les mieux notés.
2. Japon : le respect de l’enseignant
Au Japon, dès leur plus jeune âge, les élèves sont responsabilisés et participent aux tâches de l’école comme le nettoyage de la classe ou le service à la cantine. Les instituteurs sont très impliqués dans la vie des enfants et sont respectés par les élèves, autant que par leurs parents. Bien rémunérés, ils ont pour mission de gérer la diversité des classes en personnalisant les apprentissages, offrant ainsi la même chance à chaque élève. Jusqu’à aujourd’hui connues pour suivre un programme scolaire plutôt rigide, les écoles se sont désormais ouvertes sur le monde et développent leur créativité et leur esprit critique.
En primaire, jusqu’à l’âge de 12 ans, on encourage la convivialité à travers des repas pris en commun entre élèves et professeurs, par exemple.
Les étudiants japonais font partis des plus cultivés, l’enseignement des arts tels que la musique et l’art plastique ont une grande importance. La discipline est très rigoureuse dans l’enseignement secondaire afin de former des travailleurs sérieux sachant faire face à la vie active. Depuis les années 80, le pays a mis l’accent sur le développement professionnel des enseignants. Des formations quotidiennes sont mises en place et les centres proposent également une formation pratique aux nouveaux professeurs.
Depuis 2009, les enseignants doivent aussi prouver tous les dix ans qu’ils sont à jour sur leurs compétences. La société japonaise, qui fonctionne beaucoup au mérite, pousse les individus à développer au maximum leurs compétences pour atteindre leurs objectifs.
3. Estonie : le numérique en avant
L’Estonie a créé la surprise en arrivant à la 3e place du classement PISA, ce résultat n’est pas dû au hasard et démontre l’implication d’un pays dans lequel tous les services scolaires sont gratuits jusqu’au collège (repas compris). Les réformes du système scolaire se sont concentrées sur l’élaboration d’un nouveau programme national, la formation des enseignants et la formation professionnelle. En primaire, chaque enseignant conserve ses élèves au minimum 3 ans, ce qui lui permet de mieux les connaître et ainsi de s’ajuster au mieux aux besoins de chaque enfant. Ce suivi personnalisé permet de ne pas laisser les élèves en difficulté.
Chaque professeur possède son espace numérique dans lequel il rentre ses notes et évalue le comportement de ses élèves. Par l’intermédiaire de cet outil, chaque parent peut suivre l’évolution de son enfant dans sa scolarité, interroger son enseignant, mais aussi l’aider dans ses révisions en ayant accès aux cours et aux devoirs.
Les établissements scolaires, très autonomes, adaptent le contenu scolaire aux besoins locaux en prenant compte du choix des élèves. Le programme éducatif de l’état est complété par un système d’écoles de loisirs gérés par les municipalités. Ces dernières proposent d’autres activités telles que le sport, les arts ou la culture, et permettent d’enrichir les connaissances sociales et citoyennes des jeunes. Enfin, la créativité est encouragée au lycée par le choix d’un projet de recherche (en sciences par exemple), ou d’un projet pratique (l’organisation d’un évènement), qui permet à l’élève une réelle implication sur un sujet qui lui tient à cœur.
4. Taiwan : la discipline avant tout
Taiwan mise beaucoup sur la mémorisation d’un maximum de connaissances, c’est pourquoi la scolarité obligatoire dure 12 ans et est très importante dès la petite enfance. Comme de nombreuses écoles asiatiques, les élèves participent à la bonne tenue de la classe et le port de l’uniforme est obligatoire. Au lycée, chaque classe a sa propre salle, ce qui évite les déplacements d’élèves et permet une meilleure concentration. Des cours privés poursuivent généralement la journée de classe.
Les élèves travaillent durs et il y a peu de vacances, mais la relation élève-professeur est très agréable et la discussion ouverte, ce qui renforce la relation de confiance, et incitera l’élève à venir voir son professeur en cas de difficulté.
La culture asiatique prône le respect de l’élève envers son enseignant, et le dialogue favorise une ambiance détendue. Pour résoudre les problèmes d’inégalités, des bourses et des subventions peuvent être accordées aux familles les plus démunies afin que leurs enfants puissent bénéficier d’un enseignement supérieur de qualité. Enfin, les établissements ont fortement investi dans les outils numériques, pour offrir une meilleure qualité d’enseignement aux élèves.
5. Finlande : le plaisir d’apprendre
La particularité de la Finlande réside dans son enseignement ludique et autonome, des journées courtes et des vacances nombreuses. Avant l’âge de 7 ans, l’école n’est pas obligatoire et l’apprentissage passe par le jeu.
Les évaluations font leur apparition peu à peu, d’abord sous forme d’appréciations et de conseils vis-à-vis de ses propres progrès et non par rapport à ceux des autres. Ce système a pour effet de développer l’entraide et le soutien entre les élèves, en lieu et place de la compétition.
Cet état d’esprit est renforcé par le travail de groupe et l’intégration des enfants en difficultés, et persistera ensuite dans leur vie professionnelle. Les notes apparaissent vers l’âge de 11 ans et ne peuvent descendre en dessous de 4 sur 10, l’évaluation n’est donc pas vécue comme une sanction.
Chaque domaine étudié a de l’importance, un enfant doué en musique sera autant valorisé qu’un camarade excellent en mathématiques.
Les enseignants, proches de leurs élèves, parviennent à marier les matières entre elles pour susciter de l’intérêt, développer la curiosité et élargir la discussion. En Finlande, la loi définit les objectifs de l’enseignement au niveau national, mais ce sont les municipalités qui organisent chacune les modalités d’éducation (matériel, manière d’enseigner…). Chaque chef d’établissement scolaire est donc libre de gérer ses projets pédagogiques et son équipe, ce qui rend le métier de professeur très attrayant et bien rémunéré. L’orientation en filières a été éliminée, au profit d’un apprentissage individualisé, en fonction de la personnalité et des aptitudes des élèves.
6. La Chine : la salle de classe renversée
En Chine, l’état est passé d’un système basé sur la mémorisation à un système qui améliore les capacités d’analyse et de raisonnement.
La preuve avec la mise en place d’une méthode d’enseignement appelée «la salle de classe renversée». Cette technique consiste à consulter le support qui sera étudié en classe, chez lui, en amont des cours. Ainsi, l’élève arrive à l’école avec une certaine connaissance du sujet et ses questions seront plus pertinentes. Les examens portent désormais sur des évaluations traditionnelles, mais aussi sur des cas pratiques. Dès le plus jeune âge, les élèves sont responsabilisés, et peuvent prendre la parole pour expliquer un sujet à leurs camarades. La plupart des écoles sont financées par l’État, mais gérées par des organisations charitables, le plus souvent religieuses. Chaque établissement ayant la liberté d’adapter l’enseignement à ses croyances, il n’est donc pas rare de trouver dans les écoles la matière « enseignement général », qui apprend la politesse et le respect des autres, selon les valeurs bouddhistes. Très traditionnelle, l’école chinoise impose une certaine discipline et le port de l’uniforme. Pour mettre toutes les chances de leur côté, les élèves suivent des cours supplémentaires soirs et week-ends, auxquels s’ajoutent un bon nombre de devoirs à la maison.
7. Canada : le partage d’expériences
Il n’existe pas un seul système éducatif au Canada, mais plusieurs, car chacune des 10 provinces a des compétences en la matière et décide du programme et des évaluations qu’elle veut appliquer. Pour éviter les inégalités, le ministère de l’éducation aide financièrement les établissements les plus défavorisés à mettre en place un accès à une base de données reprenant les bonnes pratiques nécessaires à la réussite des élèves. L’éducation, en plus d’être un moyen de réussir en tant qu’individu, devient un défi collectif. L’orientation et le choix des options se faisant plus tard qu’en France, l’équité et l’efficacité sont maintenues plus longtemps.
Les élèves en difficulté suivent des programmes adaptés avec des spécialistes comme des orthophonistes par exemple, limitant ainsi le décrochage scolaire.
Les enseignants ont considérablement amélioré leur savoir-faire par le partage d’expériences au travers de conférences et de plateformes virtuelles. Les différentes provinces interagissent beaucoup entre elles pour tirer parti des meilleures pratiques. Il en va de même pour la création des plans de formations des enseignants et pour la politique de recrutement. Lors des dernières réformes, l’accent a été mis sur l’engagement des familles dans les établissements scolaires, la prévention du décrochage des élèves en difficultés, et la mise en place d’outils numériques dans l’apprentissage.
8. Vietnam : les vertus du confucianisme
De nombreux efforts ont été faits au Vietnam dans le but d’ouvrir un maximum d’écoles, lieux isolés compris.
Leur plus gros challenge est de scolariser un maximum d’enfants.
Le nombre très élevé d’élèves oblige ces derniers à suivre, soit les cours du matin, soit ceux de l’après-midi. Chaque jour, toute l’école se rassemble autour du drapeau pour chanter l’hymne national et annoncer les nouvelles de l’école, comme les examens ou les concours.
Imprégnés des vertus du confucianisme, l’apprentissage, strict et appris par cœur, est perçu comme une obligation morale.
Les enseignants inspirent le respect et l’autorité. Très appréciés, les élèves les honorent lors de la fête des professeurs, en se rendant à leur domicile avec des fleurs. Les enfants sont très disciplinés et ont un bon état d’esprit, ils aiment apprendre et sont heureux d’aller à l’école. Des examens et des concours fréquents incitent les élèves à bien travailler, dans l’optique de préparer des concours provinciaux puis nationaux pour les meilleurs. En plus des matières basiques, il existe des cours de morale, des contes et des poésies.
Le classement PISA met en relief une grande variété de systèmes éducatifs efficaces. Ces pays ont su répondre aux besoins de leurs sociétés respectives, par des méthodes diverses, en formant des enfants qui seront bien armés pour le monde du travail à l’âge adulte. Une source d’inspiration pour de nombreux états !
Emilie REBECCHI, rédactrice web
http://edupronet.com/les-meilleurs-systemes-educatifs-dans-le-monde/
https://www.lesechos.fr/01/09/2017/LesEchosWeekEnd/00088-010-ECWE_a-la-recherche-de-la-meilleure-ecole.htm
https://www.cfcpe-edu.org/au-dela-des-resultats-pisa-le-systeme-educatif-en-estonie
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Pourquoi le système français est il toujours à la traîne ?et ce dans beaucoup de domaine !!!! C’est bien triste, pas de remise en question sérieuse,au lieu de s’inspirer sur des modèles qui ont fait leur preuve on continue de s’enliser…et certains enfants restent avec leurs difficultés alors qu’ils sont loin d’être un intelligent…Il y a bien des choses à revoir dans notre pays !!!
« Soyons le changement que nous voulons voir dans le Monde » disait Gandhi.
Bonne journée Dany !
A en choisir un, ce serait le modèle finlandais !
C’est aussi mon préféré 😉
Bonjour Alexandra ,
Je trouve que toutes ces méthodes sont très intéressante , et du coup il y a du bon a piocher dans chacune .
Bonjour Nanie, c’est bien vrai. Piochons ce qui nous semble bon ! Bonne journée à toi et ta famille !
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Des systèmes éducatifs divers mais avec une constante : le respect envers les enseignant ce qui se traduit d’une part par l’autorité naturelle des enseignants auprès des élèves et des parents et d’autre part par une rémunération élevée. Le professeur a le statut de l’avocat ou du dentiste à Singapore.
Et quand on regarde ce qui l’en est en France, on comprend les piètres performance de notre système : effondrement de l’autorité et déclassement social et économique des enseignants.
Signé : un prof de math.