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La 3ème vidéo de la rencontre avec Thomas d’Ansembourg, formateur en Communication Non-Violente (CNV) lors du Festival pour l’école de la vie !
Faut-il se préparer pour avoir des enfants ?
PHEH : Tu as évoqué le fait de se préparer à avoir des enfants. Est ce que tu connais des gens qui se sont préparés, vraiment préparés à avoir des enfants ? Comment ça pourrait marcher ? Parce que moi, je n’en connais pas beaucoup qui s’y sont vraiment préparés. On se dit, avoir des enfants c’est naturel et puis une fois qu’on les a, on se dit que c’est beaucoup plus difficile que ça. Comment pourrait-on faire ?
Thomas d’Ansembourg : l’idée c’est d’accueillir le projet d’enfant à deux. Ca ne se fait pas tout seul, en évoquant tout ce que ça nous fait que d’évoquer l’enfant, évidemment les joies de la paternité, de la maternité, du paternage , maternage, du soin, de la famille qui grandit et en même temps des appréhensions, comment on va faire, on va être débordé. Est ce qu’on aura les moyens ? accueillir l’ensemble de ce qui s’éveille à l’idée de la paternité, en sorte de sentir que, effectivement, il y a peut-être des contraintes à ces choix et cependant il y a des joies et on va s’ancrer davantage dans les joies sans nier les contraintes de sorte que lorsque les contraintes vont apparaître on sera fatigué mais effectivement ça demande de prendre sur soi, de renoncer à certain temps de disponibilité pour soi-même pour être complètement à l’enfant. On aura été préparé à cela et on ne fera pas payer à l’enfant par des attitudes de brutalité qui malheureusement existent très, très souvent. Il y a une brutalité quotidienne dans les vies des familles qui n’est pas dite, qui n’est pas nommée, qui n’est pas dans les journaux et qui fait cependant subir une profonde maltraitance. Je ne parle pas de coups, je parle d’attitude, de discrédit, de rejet, d’impatience de la part des parents qui font sentir à l’enfant « je suis de trop, je n’aurais pas dû être là, je dérange« . Comment voulez-vous grandir de façon heureuse si vous avez l’impression de déranger ?
PHEH : la violence éducative ordinaire
Thomas d’Ansembourg : c’est de ça qu’il s’agit.
Merci à Marie-France et Christian pour la transcription
Merci à l’agence Néo Bien Etre pour l’organisation du Festival pour l’Ecole de la vie