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Si je dis « oui », je suis faible ?

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Nous avons posé 13 questions phares à Brigitte Cassette sur l’éducation nouvelle. Cette vidéo est la 6ème de la série.

Cliquez ci-dessous pour découvrir la réponse à la question :

Si je dis « oui », je suis faible ?

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PARENTS HEUREUX ENFANTS HEUREUX : Donc, c’est pas du laxisme. Ce n’est pas parce qu’on s’intéresse aux besoins des enfants qu’on est laxiste, qu’on est faible. On n’est pas du tout faible au contraire quand on s’intéresse à ce qu’il y a vraiment derrière la demande. Ce qui nous intéresse c’est que nos enfants grandissent et s’accomplissent correctement. Ca ne veut pas dire qu’il faut toujours dire non au désir mais voir ce qu’il y a derrière la demande, c’est intéressant. Quel est le besoin qu’il y a derrière sans trop se prendre la tête tu vois sur désir-besoin. Si on se demande toujours quel est le besoin qui est derrière cette demande, on ne peut pas tellement se tromper…

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BRIGITTE CASSETTE : Oui. Pour moi la faiblesse vient du fait que, souvent, le parent (j’exagère, je dis « souvent » mais ce n’est pas juste) va souvent être dans une situation où nous en tant que parent on va donner le premier truc, on va donner le bonbon, on va donner le jouet, on va accepter de faire telle ou telle chose parce que l’enfant l’exige, parce que là, j’allais dire par faiblesse, c’est la façon la plus rapide de répondre aux besoins de l’enfant, en lui donnant ce quelque chose. C’est beaucoup plus compliqué de trouver comment nourrir le besoin d’amour de trouver comment nourrir le besoin de reconnaissance. Il faut beaucoup plus d’énergie, c’est beaucoup long que de dire et bien si je t’achète ce jouet là ou je t’achète ce truc là ou j’accepte de faire telle ou telle chose parce que tu l’exiges en quelque sorte par tes pleurs, ta colère, par ton exigence émotionnelle.

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