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Episode #7/7 : Thomas d’Ansembourg, peut-on vraiment aller vers le bonheur ?

Thomas_D'Ansembourg

7ème et dernière vidéo de la rencontre avec Thomas d’Ansembourg, formateur en Communication Non-Violente.

Thomas d’Ansembourg, peut-on vraiment aller vers le bonheur ?

Merci à Marie-France et Christian pour la transcription Clignement d'œil

Merci à l’agence Néo Bien être pour l’organisation du Festival Clignement d'œil

PHEH : Tu dis que, en l’absence de sécurité émotionnelle ce sont souvent les jeux de pouvoir qui se mettent en place, un rapport de force mais c’est quand même difficile de lutter contre la puissance, le désir de puissance, c’est difficile de lutter contre ça et, du coup, est ce que c’est vraiment réaliste de se dire qu’on va réussir à aller vers le bonheur plutôt que vers la puissance ?

Thomas d’Ansembourg : c’est une révolution intellectuelle. C’est un changement quantique. Je propose de voir que les rapports de force, les rapports de puissance sont de vieilles habitudes. C’est un vieux logiciel. On peut changer de logiciel. On peut décider de créer des rapports de partenariat, d’écoute et ça demande une formation pour défaire, démanteler, désapprendre ce en quoi on est encodé depuis plusieurs millénaires et réapprendre sa façon de faire. Je vois, j’accompagne des groupes, des communautés qui ont décidé de vivre comme ça et ça fonctionne. Ce n’est pas simple tous les jours, cependant si nous continuons à maintenir des rapports de force sur notre planète je pense que l’issue est tragique.

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PHEH : il faut rester optimiste quand même. On va y arriver.

Thomas d’Ansembourg : Bien sûr. ça commence dans le cœur par chacun  de nous “ j’arrête d’entretenir des rapports de force sur l’humain que je suis, j’arrête de me juger, j’arrête de me culpabiliser, j’arrête de négliger des parties de moi, j’accueille tout ce qui est en moi” et ça ne va pas se faire du jour au lendemain ça demande que je m’inscrive dans ce travail dans cette hygiène de vie qui est au service de la vie communautaire.

PHEH : merci beaucoup Thomas. A bientôt.

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